L'attaque de la Reine des Neige - I

Première partie

Lundi 26 et Mardi 27 Février

Billet d'Hisia avec Nat à Chat entre parenthèse 

Prologue :
Nous allons vous raconter ce qui s'est passé la semaine dernière.
Nous avons scindé l'histoire en 3 parties. Malgré ça c'est bien long. Mais tant pis ... pour vous. Ces trois billets sont aussi pour nous, un souvenir d'un temps étrange.
Ce prologue paraîtra en tête des 3 billets.
En plus, les liens vers les billets sont là (dès que les 3 billets sont finis et publiés).
Lundi 26 et Mardi 27 Février - Ce billet
Mercredi 28 Février et Jeudi 1er Mars
Vendredi 2 et Samedi 3 Mars
Nous allons essayer de publier les 3 dans la journée.

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Je vais donc vous raconter l'histoire, franchement glaciale, de la semaine dernière.

Elle avait en fait commercée le Dimanche 28 Février.

Tout le monde disait qu'il allait y avoir de la neige. Mais moi je n'y croyais pas trop. 

J'espérais que seule la pluie viendrait.

Alors je scrutais l'horizon.

Lundi 26 Février

En me réveillant ce jour là je ne pensais plus du tout à cette histoire de neige.

La veille, Nat à Chat m'avait raconté l'histoire de la Reine des Neiges à sa façon.
Elle m'avait dit que nous allions être attaquées par un monstre blanc qui allait tout recouvrir.

Elle me prenait pour quoi ?

Je ne suis plus une chatonne depuis longtemps.

Je ne crois pas aux monstres. 

Et encore moins aux monstres blancs.

J'habite la Côte d'Azur et même si ici c'est le Pay de Grasse, donc les Préalpes d'Azur, la neige, quand il y en a, c'est début Février.

Nat à Chat a ouvert le volet roulant de la chambre. Il n'y avait rien de particulier sur le sol de la terrasse. J'avais donc raison.

Je suis montée sur le toit pour redescendre vers la forêt et là ....

l'horreur ! Ou presque.

C'était froid et glissant.

Au loin il y avait un chevreuil qui se demandait ce qui lui arrivait.

Quelqu'un avait soupoudré le paysage.

J'ai fait un petit tour et je suis rentrée.

Cécile qui vient faire le ménage était là. Il n'y avait pas de neige plus bas.

D'ailleurs ici il n'y avait rien sur la route ni sur la terrasse.

Je me suis dis que c'était un mini riquiqui monstre blanc. Même pas la peine d'en parler de ce truc.

Mon humaine était tout excitée. Franchement il n'y avait pas de quoi.

Elle est allée plus haut faire quelques photos.

Les quelques flocons tombés étaient collants. C'était joli sur les arbres.

Tout ça n'était franchement pas intéressant.

Du coup je me suis couchée pour une bonne sieste de milieu de journée.

Quand je me suis réveillée j'ai cru ... que je dormais encore.

Le monstre blanc avait profité perfidement de mon sommeil pour nous attaquer.

J'ai voulu aller voir ça de plus près.

Il fallait que je réagisse.

Le fond du jardin et la forêt étaient ... bizarres. Jolis mais étranges.

Je suis partie à la recherche de ce monstre qui cherchait à nous ensevelir.

Il fallait que je le chasse avant qu'il ne soit trop tard.

Sur le chemin j'ai rencontré deux étranges créatures. Je leur ai demandé si elles avaient vu le monstre blanc.

Elles m'ont indiqué une direction.

J'ai voulu la suivre.

Mais c'était un piège. J'ai failli finir ensevelie.

(je n'ai pas forcée Hisia a sortir. Elle était dans le garage depuis quelques temps et d'un seul coup ... elle était là avec moi)

J'ai décidé de rentrer au chaud pour fourbir un plan de bataille.

J'en ai profité pour faire ... un arrêt technique. 

J'ai aussi demandé à mon humaine de bien vouloir déneiger un bout de terrasse pour que les oiseaux puissent venir manger.

Au loin il y avait ... lui, franchement l'air perdu.

C'est celui né en 2016. Ses bois venaient de perdre leur velour. Alors ils étaient plein de sang.

A moins que ce ne soit le monstre qui l'ai attaqué ...

Je suis donc rentrée au chaud et au sec.

Mardi 27 Février

La nuit j'avais invoqué les esprits du Printemps pour qu'ils viennent régler son compte au monstre blanc.

En regardant sur la terrace de la chambre vers 8h00 la situation semblait meilleure que la veille au soir.

Bien blanc mais il y a du progrès.

Il faisait vraiment froid. La neige avait commencé à fondre et à couler du toit ; ça c'était bien.  Mais le froid la transformait en stalactites.

C'était beau mais un peu agressif.

La chaine qui guide l'eau d'une des terrasses vers le saloir au coin de la maison était un peu ... glaciale.

Dans la matinée Nat à Chat est sortie vers le bas. Je l'ai surveillée ... de loin.

Franchement quel intérêt d'aller voir de plus près la route !

 Un truc d'humain. Totalement inutile !

Bon tu viens la bipède. On rentre !

L'après midi elle a remis ça mon humaine.

Elle voulait faire des photos. Une obsession.

Ca c'est juste en bas de la maison.

Ca nous donne l'occasion d'expliquer un truc "géographique" qui n'a rien à voir avec la neige.

Tout droit ça descend pendant 1,5 km vers la route de Grasse à Nice.

A gauche ça va vers une sorte de place avec des maisons et une espèce de parking. Ca finit en cul de sac.

A droite ça monte vers la forêt. La route finit 300 mètres plus haut. Elle devient un chemin forestier.

Moi je voulais juste regarder de loin. Mais mon humaine avait décidé de remonter un peu la route.

Je l'ai suivie.

Sait on jamais, si le monstre blanc venait l'attaquer.

Nous n'allons absolument jamais ensemble sur la route.

Il parait que c'est parce qu'il ne faut pas y aller...

(Je n'aime pas mettre un premier écran avec un titre sur mes videos. Mais là ça m'a aidé à m'y retrouver)

Je suis remontée un peu sur le talus d'en dessous le jardin.

Vous ne trouvez pas que la neige me va bien.

J'ai l'air d'un cougar bleu.

C'est froid mais ça va.

Vous avez vu un peu comme c'était beau.

Mon humaine voulait rentrer.

Elle ne sait jamais ce qu'elle veut. Elle insistait pour sortir et après elle insistait pour rentrer.

Mais oui on rentre ...

Juste avant de rentrer nous avons admiré la réserve d'eau de pluie à côté le garage.

C'était beau.

Nat à Chat est ressortie pour aller filmer dans le fond, après l'eau des chevreuils. C'était ... bizarre!

Voilà pour les 2 premiers jours.

J'étais sure que le 3ème jour j'allais enfin être débarrassée de ce monstre blanc.

Un peu c'était marrant, original, ça cassait la routine. Mais la plaisanterie avait assez durée.

Je vous donne rendez vous presque tout de suite pour.... la suite.

A très bientôt